École d’été de l’OMEC
Comment songer, accueillir et faire coexister des voix et des expériences multiples dans un monde pluriel ?
Quels outils, quels moyens et quels défis pour la collaboration et la co-construction ?
Quelles singularités, quelles spécificités pour envisager le futur, pour recréer collectivement ?
Ça a été dans l’optique de nourrir ces questionnements que l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) a célébré sa première école d’été le 16,17 et 18 juin dernier.
Alliant théorie et pratique, cette école s’est déroulée de manière virtuelle sur la plateforme Remo. 16 invités·e·s d’exception, réunissant des chercheur·e·s, des médiateurs·trices culturel·l·e·s et des artistes et autour d’une soixantaine de personnes ont participé de cet événement.
Une première journée s’est déroulée autour du DÉPAYSAGE. L’objectif a été de déconstruire les a priori et générer de nouvelles visions à travers des récits d’ici ou d’ailleurs, passés ou présents.
Les moments forts de la journée ont été marqués, le matin, par les deux conférences d’ouverture dont les notions de « vague » et de « dépaysage » étaient au rendez-vous et une conférence performée abordant les enjeux de l’audiodescription. Deuxièmement, l’après-midi, une table ronde a donné l’espace pour se dépayser à travers les âges, avec trois projets de médiation culturelle.
La journée a clos avec des rencontres entre générations et entre cultures explorées dans les travaux du vidéaste Paul Tom et sa collègue Mélissa Lafevre, ainsi que la projection du court métrage Racines croisées.
La deuxième journée — FAÇONS DE FAIRE — a été consacrée à la réflexion des rouages de la co-construction, de la collaboration et de la co-création à travers les présentations de trois tables rondes riches en partage d’expériences. De plus, le travail de jumelages et la co-construction d’un abécédaire de la médiation culturelle — autour d’une lettre préalablement attribuée — se sont déroulés d’une manière dynamique, ce qui annonçait le ton de la troisième journée où des résultats éblouissants ont été partagés par les participant·es.
La troisième journée a servi pour mettre en place le TRESSAGE du travail de la veille et a clos avec la présentation d’un poème de Marie-Paule Grimaldi, résumant l’expérience de cette école d’été.
Nous tenons à remercier le grand enthousiasme de nos invité·e·s et de nos participant·e·s !
Découvrez l’abécédaire co-construit par nos participant·e·s et explorez d’autres contenus autour des métaphores de l’école d’été !
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